Comment se financera la cuisine municipale ?
Un des projets majeurs du programme EPLP est la création d'une cuisine municipale destinée à alimenter les écoles, la crèche, le foyer des cigales et les portages de repas. Beaucoup de questions nous ont été remontées concernant les méthodes de financement et le risque d’explosion des coûts d'une telle mesure.
De nombreuses communes en France font le même choix en faveur du goût et de l'utilisation des produits frais, locaux et en partie biologique !
Nos estimations permettent d'avoir un budget globalement inférieur aux factures des fournisseurs industriels actuels (9€05 par repas hors personnel de service), comptant parmi les plus chers du département !
Nous optimiserons les process et les coûts afin d’offrir une bien meilleure prestation, plus saine et goûteuse, en donnant la priorité à des produits locaux et de meilleure qualité, tout en allégeant le budget de la commune et des utilisateurs.
Nous mènerons aussi une véritable politique anti-gaspi, en sensibilisant les enfants, mais aussi en travaillant la présentation : Par exemple, au lieu de proposer des pommes entières en dessert, que l’on retrouve souvent à peine croquées dans la poubelle à la fin du repas, nous les proposerons coupées en quartiers et épépinées, ce qui permettra de diviser par deux la quantité servie tout en augmentant la consommation réelle.
En fin de chaîne alimentaire, nous ferons collecter les déchets alimentaires par des éleveurs locaux intéressés afin d’éviter le gaspillage actuel,
Nous mettrons en place des partenariats avec des producteurs locaux, en leur garantissant des volumes réguliers d’achats leur permettant d’adapter leur production à la demande,
Nous appliquerons la nouvelle loi « Egalim » qui prévoit l’introduction d'un repas végétarien hebdomadaire et d'une manière générale une alimentation moins carnée,
De nombreuses études et articles ont démontré que manger mieux ne coûtait pas plus cher et c’est pour cela que de nombreuses communes ont décidé de gérer directement leur cuisine pour de nombreuses bonnes raisons :
- Amélioration de la qualité et du goût,
- Meilleure gestion des produits et des plats,
- Moins de gaspillage alimentaire, car plus près des besoins,
- Dynamisation de l’emploi local avec les agriculteurs et les cuisiniers,
- Mise en place possible d’actions de sensibilisation auprès des enfants,
- Action possible d’insertion des travailleurs handicapés.
Voici quelques liens qui illustrent nos propos :
https://www.capital.fr/lifestyle/comment-les-cantines-reviennent-au-fait-maison-sans-se-ruiner-1343781
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/01/13/manger-mieux-a-la-cantine-c-est-possible-et-pas-forcement-plus-cher_6025650_3244.html
https://www.colibris-lemouvement.org/passer-a-laction/creer-son-projet/convertir-une-cantine-a-lalimentation-biologiquehttp://www.gazette-sante-social.fr/46041/comment-lutter-contre-le-gaspillage-a-la-cantine
https://www.viaterroirs.com/blog/circuit-court-approvisionnement-local-cantines-scolaires/
https://www.colibris-lemouvement.org/passer-a-laction/creer-son-projet/convertir-une-cantine-a-lalimentation-biologiquehttp://www.gazette-sante-social.fr/46041/comment-lutter-contre-le-gaspillage-a-la-cantine
https://www.viaterroirs.com/blog/circuit-court-approvisionnement-local-cantines-scolaires/
